LA VRAIE RAISON DU BREXIT :
STRASBOURG
L’Europe se réveille mal, en ce matin du 24 juin. Les
technocrates de Bruxelles et surtout les financiers de la City s’affolent. Ils
rêvaient des États-Unis d’Europe, d’une confédération ou au moins d’une
fédération idéale.
Moi je ne suis pas surpris du résultat. Quand on veut
réussir une FÉDÉRATION, il faut confier le moins de pouvoirs possible à
l’organisme central
et surtout il ne faut pas
se donner un PARLEMENT supranational avec des LÉGISLATEURS élus au suffrage universel, comme ceux de
Strasbourg.
Je ne comprends pas que les Européens, qui sont sensés
connaître l’histoire, se soient donné un PARLEMENT formés de gens de cultures
nationales très variées qui, drapés dans leur “légitimité” d’élus, se sont mis à
faire des LOIS qui emmerdent tout le monde.
Car le rôle d’un député, c’est de faire des lois et des
règlements qui rejoignent tout le monde dans leur vie quotidienne. Alors, dites-moi : comment un Grec peut-il
faire des lois adaptées aux Britanniques
? Comment un Danois peut-il faire des lois adaptées aux Espagnols ?
Les TECHNOCRATES qui ont RÊVÉ les États-Unis d’Europe se
sont trompés. Ils voulaient graduellement effacer les identités nationales. Les
jeunes Britanniques apatrides en rêvaient aussi. Les premiers à dire NON, ce sont les simples
citoyens plus expérimentés assagis par l’âge.
Bientôt il faudra en venir, au Canada, à la
pseufo-fédération “négociée” en 1864-1866 dans des chambres d’hôtel où la
boisson coulait... On a créé un “parlement fédéral” qui se voit comme un
gouvernement “national” et qui emmerde tout le monde, on a mal partagé les
compétences, on a imaginé plein de juridictions partagées, on a accepté un
sénat inutile, on a oublié les Acadiens et les Autochtones et surtout on n’a pas cru bon de consulter
les deux peuples fondateurs ! Pas
surprenant que les Québécois songent à un “brexit.”
Onil
Perrier
Saint-Denis-sur-Richelieu
(450) 787-3229