Abjurer le serment d’allégeance à la reine anglaise
En fin de mandat
Abjurer le serment d’allégeance à la reine anglaise
Comme les députés de l’Assemblée nationale n’ont pas encore eu le courage de refuser de prêter le serment d’allégeance à la reine en début de mandat, ils devraient, à la fin de ce mandat, abjurer par décret ou autrement, ce grotesque serment. Rappelons qu’une très forte majorité du peuple québécois est en faveur de l’abolition de la monarchie prévalent au pays. Et si le représentant de la reine s’avisait de dissoudre l’Assemblée nationale pour autant, rien n’y changerait et les députés ne perdraient pas leurs « avantages ». Évidemment la Première Ministre ne se sentirait plus obligée de demander au lieutenant-gouverneur de déclencher les élections. Elle pourrait le faire elle-même. Vous me direz que c’est là un geste inconstitutionnel et illégal, je vous répondrai que cette constitution canadienne imposée au Québec est illégitime et que le gouvernement québécois a pour devoir moral de la répudier. C’est maintenant le meilleur moment pour enfin poser cet acte de courage et d’audace et créer, s’il se doit, une crise politique nécessaire et salutaire. Rappelons-nous que l’Assemblée nationale a abolie le conseil législatif (sénat québécois) où trônait 24 conseillers non-élus et nommés de façon partisane. C’était inconstitutionnel mais personne n’eut à redire tant tout le monde s’entendait pour croire que l’institution était coloniale, périmée et gênante.