Les Lundis de l'histoire
Coordonnées :
SOCIÉTÉ SAINT-JEAN-BAPTISTE DE MONTRÉAL
« L’incroyable dette de l’Ontario envers le Québec,
une injustice qui perdure »
par Pierre Demers
APERÇU. Une dette contractée lors de l’acte
d’injustice de 1840, appelé Acte d’Union, alors que le minorité anglaise du
Haut-Canada, grevée de dettes, fait payer celles-ci au prorata de la population
largement majoritaire du Bas-Canada français.
« Pour moi, déclare Pierre Demers, j’y vois une sorte de dette de
guerre, de cette guerre appelée la rébellion de 1837 par les Anglais, qui se
régla par des pendaisons et des exils. C’est une dette à payer aux vaincus
victimes. » Il y a 20 ans, cette
dette de l’Ontario envers le Québec s’élevait à 63 billions.
« Le non-paiement de cette
dette, ajoute le scientifique, a aidé, peu après les faits, à construire ce
chemin de fer du pacifique avec des locomotives qui fit à son tour la richesse
de quelques Anglos du Québec avec leur Mille Carré Doré. Cependant que le
gouvernement du Québec se trouvait obligé d’emprunter pour fonctionner et ce
régime d’un service de la dette pesant n'a fait que grossir avec le temps. »
NOTULES BIOGRAPHIQUES. Le
23 mars 2013, ici même dans cette mythique Maison Duvernay, j’avais l’extrême
plaisir de remettre le Grand Prix Pasteur-Frappier que l’Assemblée des
Patriotes de l’Amérique française venait de créer expressément pour honorer
l’illustre physicien, le savantissime professeur Pierre Demers, président
toujours actif et productif, à 101 ans, de la LISULF (Ligue
internationale des scientifiques pour l’usage de la langue française). Qui plus
est, encore est-il sur la ligne de front de notre combat national, notamment
dans le dossier si déterminant pour la suite de l’histoire qu’est celui de
l’avenir de la langue française. »
Rappelons simplement que le savant
professeur Demers est un grand scientifique, parmi les plus importants de
l’histoire des sciences. Physicien de premier ordre, professeur émérite de
l’Institut physique de l’Université de Montréal, pouvons-nous redire qu’il fut
par ailleurs le seul Canadien à avoir participé aux recherches et aux travaux
qui ont conduit à la création de la bombe atomique.
Yves
Saint-Denis, M.A., Ph. D.
membre du Directoire de la Lisulf
Aucun commentaire:
Publier un commentaire
Soyez la première personne à écrire un commentaire sur cet article