Référendums - Londres aurait reconnu un Québec indépendant
Washington aurait aussi respecté le choix des Québécois, selon le dernier livre de l’historien Frédéric Bastien.
L’historien Frédéric Bastien en conférence de presse lors du lancement de son essai intitulé La bataille de Londres, lundi à Montréal.
Le gouvernement britannique était prêt à reconnaître une victoire du Oui aux référendums de 1980 et de 1995 sur la souveraineté du Québec, affirme l’historien Frédéric Bastien dans un nouveau livre. Londres aurait considéré l’État du Québec comme aussi « viable » que les pays scandinaves, indiquent des documents confidentiels du Foreign Office datés de 1980, obtenus par l’auteur.
Ces notes internes décrivent aussi un Québec indépendant comme étant susceptible de « jouer un rôle sérieux au sein de la communauté internationale ».
En plus de la reconnaissance de Londres, le gouvernement du Parti québécois pouvait compter sur une politique de « non-ingérence » de Washington : l’ancien ambassadeur des États-Unis à Ottawa, Ken Curtis, en poste en 1980, indique dans cet essai que les États-Unis devraient s’adapter à « toute décision prise » par les Québécois au sujet de leur avenir.
« Le gouvernement Thatcher était prêt à reconnaître l’indépendance du Québec », a dit Frédéric Bastien au cours d’un point de presse pour le lancement de son livre La bataille de Londres, lundi à Montréal.
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9 avril 2013 | Marco Fortier | Québec | Le Devoir
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