18 septembre 2013

Un juste retour des choses par Zabi Naim

Paroles de Zabi Naim : « J'invite les immigrants, quelle que soit leur allégeance, à se mettre à la place des Québécois de souche et à considérer ce qui a été fait jusqu'ici pour ouvrir la société à la richesse des contrastes culturels en séparant l'État des religions, sans pour autant priver chacun de ses pratiques dans sa vie privée. » - Français Montréal

Texte complet suit.


D'origine afghane, l'auteur a immigré au Québec dans les années 80

Ma famille et moi avons fui la guerre entre les Russes et les moudjahidines en Afghanistan. Le Québec nous a accueillis, nous a enseigné sa langue, ses façons de faire et son ouverture d'esprit. Même si je suis contre le moyen par lequel la charte des valeurs québécoises a été amenée, je suis pour les principes qu'elle défend, et voici pourquoi.

Les immigrants des pays arabo-musulmans quittent leur pays natal souvent à cause des situations politiques difficiles. Ces situations sont parfois causées par un islamisme rigide et mal interprété; c'est le cas en Iran, en Afghanistan, dans les pays du Maghreb, en Arabie saoudite.

Certains autres immigrants, d'allégeances religieuses différentes, quittent aussi leur pays pour des raisons similaires, qu'ils soient juifs, hindous, sikhs, chrétiens orthodoxes ou autre.

Ce que beaucoup d'immigrants issus de ces communautés oublient, c'est que le Québec nous offre: la sécurité civile, l'égalité homme-femme, l'assurance maladie, la liberté de penser et de nous exprimer, un système judiciaire digne de ce nom, la liberté de pratiques religieuses diverses, une éducation ouverte sur les différences, des services sociaux qui tiennent compte de cultures variées et beaucoup plus. En tant qu'immigrant, on reçoit beaucoup!

Et c'est ce qui m'amène à poser les questions suivantes: que donnons-nous en retour? Est-ce légitime de refuser de retirer un symbole religieux au travail en échange de tout ce que cette société fait pour nous?

Certains diront: «Nous contribuons à la société en y amenant notre richesse culturelle et en participant à la vie économique». Oui, mais est-ce assez? Est-ce assez pour s'intégrer? Et voulons-nous vraiment nous intégrer? Nos enfants, eux, le veulent.

On vit dans une société laïque pour laquelle des Québécois se sont battus et ont fait des sacrifices. Et aujourd'hui, certains groupes aimeraient qu'on recule dans le temps. Rappelons-nous le Québec des curés, 100% catholique. Serions-nous reçus comme nous le sommes aujourd'hui en tant que musulmans, juifs, sikhs, ou hindous? Je me pose la question.

Je reçois beaucoup de la société québécoise depuis que j'y vis et c'est un juste retour des choses pour moi que de faire ma part pour m'y intégrer. Un des éléments de cette intégration est de vivre et de pratiquer ma religion chez moi et dans les endroits prescrits: mosquées, églises, synagogues, temples, etc.

La société qui nous accueille considère qu'il est favorable de retirer les symboles religieux qui nous distinguent pour faciliter la cohabitation. Je suis d'accord et je trouve cette demande légitime pour protéger les acquis de cette collectivité en ce qui a trait aux droits des femmes et du droit commun.

J'invite les immigrants, quelle que soit leur allégeance, à se mettre à la place des Québécois de souche et à considérer ce qui a été fait jusqu'ici pour ouvrir la société à la richesse des contrastes culturels en séparant l'État des religions, sans pour autant priver chacun de ses pratiques dans sa vie privée.

La charte vise à établir les balises nécessaires pour faciliter le vivre ensemble.
Publié le 17 septembre 2013 à 05h00 | Mis à jour à 05h00
Un juste retour des choses Zabi Naim

10 septembre 2013

J’accepte le contrat tacite



Les indignés du Québec vous proposent une réflexion sur le contrat tacite des gens qui dorment

Le système mis en place dans notre monde libre repose sur l’accord tacite d’une sorte de contrat passé avec chacun d’entre nous dont voici, dans les grandes lignes, le contenu. Voici le contrat reconductible par tacite reconduction que vous signez chaque matin en vous réveillant simplement et ne faisant rien. Mes chers amis, Le 11 septembre marque le triste anniversaire d’une catastrophe hautement symbolique pour l’humanité. Peu importe nos croyances ou nos idées politiques, le système mis en place dans notre monde libre repose sur l’accord tacite d’une sorte de contrat passé avec chacun d’entre nous, dont voici dans les grandes lignes le contenu :

1) J’accepte la compétition comme base de notre système, même si j’ai conscience que ce fonctionnement engendre frustration et colère pour l’immense majorité des perdants,

2) J’accepte d’être humilié ou exploité a condition qu’on me permette a mon tour d’humilier ou d’exploiter quelqu’un occupant une place inférieure dans la pyramide sociale,

3) J’accepte l’exclusion sociale des marginaux, des inadaptés et des faibles car je considère que le prise en charge de la société a ses limites,

4) J’accepte de rémunérer les banques pour qu’elles investissent mes salaires à leur convenance, et qu’elles ne me reversent aucun dividende de leurs gigantesques profits qui serviront a dévaliser les pays pauvres, ce que j’accepte implicitement). J’accepte aussi qu’elle prélèvent une forte commission pour me prêter de l’argent qui n’est autre que celui des autres clients,

5) J’accepte que l’on congèle et que l’on jette des tonnes de nourriture pour ne pas que les cours s’écroulent, plutôt que de les offrir aux nécessiteux et de permettre à quelques centaines de milliers de personnes de ne pas mourir de faim chaque année,

 6) J’accepte qu’il soit interdit de mettre fin à ses jours rapidement, en revanche je tolère qu’on le fasse lentement en inhalant ou ingérant des substances toxiques autorisées par les états,

7) J’accepte que l’on fasse la guerre pour faire régner la paix. J’accepte qu’au nom de la paix, la première dépense des états soit le budget de la défense. J’accepte donc que des conflits soient créés artificiellement pour écouler les stocks  d’armes et faire tourner l’économie mondiale,

8) J’accepte l’hégémonie du pétrole dans notre économie, bien qu’il s’agisse d’une énergie coûteuse et polluante, et je suis d’accord pour empêcher toute tentative de substitution, s’il s’avérait que l’on découvre un moyen gratuit et illimité de produire de l’énergie, ce qui serait notre perte,

9) J’accepte que l’on condamne le meurtre de son prochain, sauf si les états décrètent qu’il s’agit d’un ennemi et nous encouragent à le tuer,

10) J’accepte que l’on divise l’opinion publique en créant des partis de droite et de gauche qui passeront leur temps à se combattre en me donnant l’impression de faire avancer le système. j’accepte d’ailleurs toutes sortes de divisions possibles, pourvu qu’elles me permettent de focaliser ma colère vers les ennemis désignés dont on agitera le portrait devant mes yeux,

11) J’accepte que le pouvoir de façonner l’opinion publique, jadis détenu par les religions, soit aujourd’hui aux mains d’affairistes non élus démocratiquement et totalement libres de contrôler les états, car je suis convaincu du bon usage qu’ils en feront,

12) J’accepte l’idée que le bonheur se résume au confort, l’amour au sexe, et la liberté à l’assouvissement de tous les désirs, car c’est ce que la publicité me rabâche toute la journée. Plus je serai malheureux et plus je consommerai : je remplirai mon rôle en contribuant au bon fonctionnement de notre économie,

13) J’accepte que la valeur d’une personne se mesure à la taille de son compte bancaire, qu’on apprécie son utilité en fonction de sa productivité plutôt que de sa qualité, et qu’on l’exclue du système si elle n’est plus assez productive,

14) J’accepte que l’on paie grassement les joueurs de football ou des acteurs, et beaucoup moins les professeurs et les médecins chargés de l’éducation et de la santé des générations futures,

15) J’accepte que l’on mette au banc de la société les personnes âgées dont l’expérience pourrait nous être utile, car étant la civilisation la plus évoluée de la planète (et sans doute de l’univers) nous savons que l’expérience ne se partage ni ne se transmet,

16) J’accepte que l’on me présente des nouvelles négatives et terrifiantes du monde tous les jours, pour que je puisse apprécier a quel point notre situation est normale et combien j’ai de la chance de vivre en occident. je sais qu’entretenir la peur dans nos esprits ne peut être que bénéfique pour nous,

17) J’accepte que les industriels, militaires et politiciens se réunissent régulièrement pour prendre sans nous concerter des décisions qui engagent l’avenir de la vie et de la planète,

 18) J’accepte de consommer de la viande bovine traitée aux hormones sans qu’on me le signale explicitement. J’accepte que la culture des OGM se répande dans le monde entier, permettant ainsi aux trusts de l’agroalimentaire de breveter le vivant, d’engranger des dividendes conséquents et de tenir sous leur joug l’agriculture mondiale,

19) J’accepte que les banques internationales prêtent de l’argent aux pays souhaitant s’armer et se battre, et de choisir ainsi ceux qui feront la guerre et ceux qui ne la feront pas. Je suis conscient qu’il vaut mieux financer les deux bords afin d’être sûr de gagner de l’argent, et faire durer les conflits le plus longtemps possible afin de pouvoir totalement piller leurs ressources s’ils ne peuvent pas rembourser les emprunts,

20) J’accepte que les multinationales s’abstiennent d’appliquer les progrès sociaux de l’occident dans les pays défavorisés. Considérant que c’est déjà une embellie de les faire travailler, je préfère qu’on utilise les lois en vigueur dans ces pays permettant de faire travailler des enfants dans des conditions inhumaines et précaires. Au nom des droits de l’homme et du citoyen, nous n’avons pas le droit de faire de l’ingérence,

21) J’accepte que les hommes politiques puissent être d’une honnêteté douteuse et parfois même corrompus. je pense d’ailleurs que c’est normal au vu des fortes pressions qu’ils subissent. Pour la majorité par contre, la tolérance zéro doit être de mise,

22) J’accepte que les laboratoires pharmaceutiques et les industriels de l’agroalimentaire vendent dans les pays défavorisés des produits périmés ou utilisent des substances cancérigènes interdites en occident,

23) J’accepte que le reste de la planète, c’est-à-dire quatre milliards d’individus, puisse penser différemment à condition qu’il ne vienne pas exprimer ses croyances chez nous, et encore moins de tenter d’expliquer notre Histoire avec ses notions philosophiques primitives, 

24) J’accepte l’idée qu’il n’existe que deux possibilités dans la nature, à savoir chasser ou être chassé. Et si nous sommes doués d’une conscience et d’un langage, ce n’est certainement pas pour échapper à cette dualité, mais pour justifier pourquoi nous agissons de la sorte,

25) J’accepte de considérer notre passé comme une suite ininterrompue de conflits, de conspirations politiques et de volontés hégémoniques, mais je sais qu’aujourd’hui tout ceci n’existe plus car nous sommes au summum de notre évolution, et que les seules règles régissant notre monde sont la recherche du bonheur et de la liberté de tous les peuples, comme nous l’entendons sans cesse dans nos discours politiques,

26) J’accepte sans discuter et je considère comme vérités toutes les théories proposées pour l’explication du mystère de nos origines. Et j’accepte que la nature ait pu mettre des millions d’années pour créer un être humain dont le seul passe-temps soit la destruction de sa propre espèce en quelques instants

27) J’accepte la recherche du profit comme but suprême de l’Humanité, et l’accumulation des richesses comme l’accomplissement de la vie humaine,

28) J’accepte la destruction des forêts, la quasi-disparition des poissons de rivières et de nos océans. J’accepte l’augmentation de la pollution industrielle et la dispersion de poisons chimiques et d’éléments radioactifs dans la nature. J’accepte l’utilisation de toutes sortes d’additifs chimiques dans mon alimentation, car je suis convaincu que si on les y met, c’est qu’ils sont utiles et sans danger,

29) J’accepte la guerre économique sévissant sur la planète, même si je sens qu’elle nous mène vers une catastrophe sans précédent,

30) j’accepte cette situation, et j’admets que je ne peux rien faire pour la changer ou l’améliorer,

31) J’accepte d’être traité comme du bétail, car tout compte fait, je pense que je ne vaux pas mieux,

32) J’accepte de ne poser aucune question, de fermer les yeux sur tout ceci, et de ne formuler aucune véritable opposition car je suis bien trop occupé par ma vie et mes soucis. J’accepte même de défendre à la mort ce contrat si vous me le demandez,

33) J’accepte donc, en mon âme et conscience et définitivement, cette triste matrice que vous placez devant mes yeux pour m’empêcher de voir la réalité des choses. Je sais que vous agissez pour mon bien et pour celui de tous, et je vous en remercie.

Fait par amitié sur la Terre, le 11 septembre 2003.

Note : Pour voir les photos et visionner les vidéos qui accompagnent ce texte cliquez sur le lien :
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Source : http://lesindignesduquebec.wordpress.com/2013/03/01/jaccepte-le-contrat-tacite/

MANIFESTE (1958 - République québécoise de Raymond Barbeau)

Alliance Laurentienne : MANIFESTE (1958 - République québécoise de Raymond Barbeau)
19 mars 2013, à 00:33

Alliance Laurentienne : Manifeste

L'Alliance Laurentienne est un mouvement patriotique qui groupe des Canadiens français de tous les milieux, de tous les âges et de toutes les conditions. Fondé en 1957, il se propose comme but principal de répandre l'idée de l'indépendance de la Province de Québec et de la création de la République de Laurentie.

Le nationalisme laurentien basé sur l'amour de la nation canadienne-française, de l'État et du peuple québécois est légitime puisqu'il est conforme à l'ordre divin. Cet amour qui n'exclut pas l'amour des autres peuples, même des Anglais et des CANADIANS, est intimement lié à nos origines, à notre milieu, à notre hérédité, à une sorte de déterminisme historique et géographique, et il s'appuie sur la mission catholique et française qui nous a été léguée et que nous devons, à tout prix, perpétuer dans le temps de l'espace.

La Confédération canadienne menace l'unté politique de notre peuple de cinq millions de population, nous conteste nos droits les plus élémentaires, nous usurpe des droits sacrés inscrits dans la constitution, arrête injustement notre expansion économique, offense nos nationaux au mépris du droit des gens, cherche à créer des combinaisons interprovinciales propres à léser notre dignité et nos légitimes influences, et pour sauver notre prestige et notre honneur, nous n'avons pas d'autres choix que de réclamer la souveraineté de l'État du Québec. Au fond du nationalisme laurentien, il y a une aspiration naturelle, pour notre peuple, à se constituer en une nation pleinement indépendante, autonome à l'intérieur et souveraine à l'extérieur.

Toutes les fois qu'une nation est menacée, des hommes se lèvent pour réclamer justice. Actuellement, regardons ce qui arrive dans les états arabes. Le panarabisme secoue une partie du monde; dans l'autre partie, c'est le panslavisme qui devient particulièrement menaçant, ailleurs, c'est la montée des peuples noirs, le réveil du péril jaune qui surgit. Sur notre continent, le sentiment d'AMERICA FIRST est solidement implanté, et plus près de nous encore, le pan-canadianisme préoccupe beaucoup les CANADIANS, en face du colosse américain. Les Canadiens français nationalistes suivent la marche de l'histoire. La sécession du Québec de la Confédération est donc la seule solution devant les menaces accumulées de la centralisation et de l'assimilation anglo-saxonnes. Que notre peuple en vienne à croître normalement, à se garder des pénétrations et annexions étrangères, qu'il conquière enfin son indépendance, selon le principe de l'autodétermination, et alors le nationalisme laurentien aura atteint son objectif.

L'idéal de notre peuple et sa vie ne demandent pas que nous nous enfermions en vase clos dans nos frontières, que nous ignorions les autres peuples et que nous nous fassions ignorer d'eux, et encore moins que nous les haïssions. Dans toute race, par-dessus les caractères propres, il y a l'humanité et ce n'est pas la desservir que de vouloir devenir adultes et libres. On prétend que la lutte des classes est un fait nécessaire et universel. Au contraire, c'est la lutte entre clans, tribus, nations et empires qui engendre les haines, les misères, les guerres et le despotisme. L'harmonie et la paix reviendront dans le monde lorsque chaque nation sera libre : « LIBRE POUR LES PERSONNES, LIBERTÉ POUR LES PEUPLES ! »

Que la nation laurentienne se pose fièrement en face des autres nations, elle prend alors au dedans le visage d'une personnalité forte qui sait ce qu'elle veut, qui le veut bien et qui ramasse en elle les énergies intellectuelles, morales et économiques d'où dépendent sa prospérité et son influence. Notre peuple possède un corps et une âme. Mais il lui manque un cerveau qui est l'ÉTAT LIBRE, et où se réféchissent toutes les aspirations nationales, et d'où partent les directives qui doivent promouvoir dans tous les sens la vitalité de la nation. Pour réalises nos ambitions et poursuivre notre destinée lorsque l'heure sera venue de vivre normalement, le gouvernement laurentien de la Province de Québec devra :

Proclamer la souveraineté nationale, constitutionnelle et politique de l'État du Québec en vue d'obtenir la reconnaissance internationale de la RÉPUBLIQUE DE LAURENTIE.

Abolir les allégeances, dominations et asservissements étrangers dans les affaires intérieures et extérieures de l'État national de Laurentie.

Regarder, à toutes fins pratique, la Loi de l'Amérique britannique du Nord et le Statut de Westminster comme des pactes inexistants, puisque le Gouvernement confédéral du Canada a violé impunément tous les articles fondamentaux de ces constitutions coloniales et impérialistes.

Procéder, par des moyens légaux et parlementaires, à l'établissement progressif de la République de Laurentie qui répond aux espoirs historiques, aux droits inaliénables et aux ambitions légitimes de notre peuple.

Opérer une réorganisation complète des structures du Sénat, des Ministères et du Parlement provincial, dans le but de promouvoir une administration gouvernementale au service du bien commun de tous les citoyens.

Protéger les citoyens et le territoire actuel de la Province de Québec par l'établissement d'une armée défensive.

Respecter intégralement et reconnaître, en principe comme en fait, les droits des minorités dans l'État libre de Laurentie.

Instaurer, comme régime économique et comme base de justice sociale, les formes d'organisations corporatives.

Exiger la neutralité de la République de Laurentie en cas de guerre.

Développer efficacement et, au besoin, nationaliser les ressources naturelles du pays.

Réaliser un gouvernement laurentien d'inspiration chrétienne, qui perpétuera les saines traditions et permettra l'épanouissement complet du peuple canadien-français, selon la formule : « Un gouvernement de la Patrie, par la Nation, pour le Peuple. »

Alliance LaurentienneLaurentie, La Souveraineté Nationale pour la RÉPUBLIQUE DE LAURENTIE

Organe de l'Alliance Laurentienne Numéro 101 - Septembre 1958 - Pages 227 à 230