23 mars 2012

Un compte rendu de la marche étudiante contre la hausse des frais de scolarité du 22 mars 2012


Je m’approchai de la Place du Québec, que certains appellent Canada, à l’intérieur du groupe formé par le Parti québécois avec Madame Marois à sa tête. Le groupe a été chaudement applaudi à son arrivée.


La Place s’est vite remplie d’étudiants, de parents, de syndicalistes, de politiciens et autres. À 13 h, un camion, surmonté de haut-parleur, lança le début de la marche. L’animateur hors pair nous criait des slogans qui dénonçaient l’injustice d’une éducation accessible seulement aux riches. Les slogans dénotaient une originalité et une beauté dans le choix des mots et des rimes. On alternait les slogans avec des chansons. Des chansons en français, dont les gens connaissaient les paroles, qui électrisaient la foule par leurs rythmes et mélodies. Des chansons d’Harmonium, de Beau Dommage, mais surtout plus récentes comme celles de Les Trois Accords. Toute l’animation se déroulait en français. Pendant tout le défilé, je crois avoir entendu une seule chanson en anglais, dont je ne comprenais pas les paroles. Vers le tiers du défilé, l’animateur a tenté de crier un slogan en anglais. Cela paraissait tellement comme venant d’un autre univers. Je criai alors haut et fort : « En français, en français, en français! » La marche continua, à mon grand contentement, en français jusqu’à la fin. À notre arrivée à la Place Jacques-Cartier, un deuxième animateur tenta un deuxième slogan en anglais, sans trop de succès. Je ripostai de nouveau en criant : « En français, en français, en français! » Les slogans suivants virâmes au français, à mon grand plaisir. Certains Anglais rétorquèrent à mon endroit, sans appuis de la foule : « Pourquoi est-ce que cela devrait se dérouler en français seulement ? » Je répondis : il n’y a qu’une seule langue officielle au Québec. 


Alors que je me trouvais à quelques pas de la bannière du Mouvement Montréal français situé dans un coin de la Place Jacques-Cartier, je me dis : pourquoi est-ce que nous devrions nous forcer à comprendre des slogans et des discours en anglais au Québec? La langue française est belle. La langue française a permis de nous exprimer tout au long de cette marche. La langue française a uni des étudiants provenant d’institutions françaises et anglaises dans un but commun. Oui, la langue française doit être la langue commune, nationale et officielle qui unit tous les Québécois, quoi qu’en disent les bien-pensants anglomanes de ce monde. À cet égard, je vous recommande la lecture d’un excellent article du blogueur Louis Préfontaine intitulé : « Anglomanie et clientélisme estudiantins » que vous retrouverez à l’adresse suivante : http://ledernierquebecois.com/page/4


Vive les étudiants! Vive la grève générale! Je suggère tout de même, un arrêt de la grève, et une mobilisation générale de toute la nation québécoise pour que les Libéraux laissent leurs places, sans que les Caquistes, du pareil au même, prennent leurs places. Les souverainistes, qui s’opposent tous à la hausse des frais de scolarité, doivent prendre le pouvoir et du même coup nous donner un pays du Québec. Un pays qui nous donnera la fierté et les moyens de nous payer bien plus que des études gratuites.

Daniel Roy, C.A.
Colligé sur : Facebook :Daniel Roy ;  23 mars 8 h 33

11 mars 2012

Sept-Îles sans uranium et Centricois(es) et Mauricien(ne)s pour le déclassement nucléaire.


 AVIS

par Nouvelles des Groupes Citoyens (NGC), 11 mars 2012, à 13:50 ·


Sept-Îles sans uranium et Centricois(es) et Mauricien(ne)s pour le déclassement nucléaire

Communiqué - Pour diffusion immédiate

Nous désirons vous aviser qu’un « exercice citoyen en cas d’accident nucléaire » se déroulera cet après-midi. 26 municipalités ciblées.

Trois-Rivières, 11 mars 2012. Nous désirons vous aviser qu’un « exercice citoyen en cas d’accident nucléaire » se déroulera cet après-midi. 26 municipalités seront ciblées à l’intérieur de 60 kilomètres de rayon : Baie-du-FebvreJoly (Saint-Janvier-de-Joly)Champlain, Montauban-les-MinesNorbertvilleNotre-Dame-du-Bon-ConseilPlessisville, PortneufSaint-AlbertSaint-Boniface (de Shawinigan)Saint-Étienne-des-Grès, Saint-Georges (Grand-Mère)Saint-Zéphirin-de-CourvalSaint-Barnabé (Nord),Sainte-Brigitte-des-SaultsSainte-Christine-d’Auvergne, Sainte-Clothilde-de-HortonSainte-CroixSainte-Flore,Sainte-Julie-StationSainte-Thècle, Sainte-TiteShawinigan-NordVal-AlainVictoriaville et Yamachiche.

Nous voulons ainsi rappeler que personne n’est à l’abri d’un accident nucléaire. Nous dénoncerons le fait que le gouvernement et Hydro-Québec considèrent seulement 3000 foyers, soit un périmètre de 8 kilomètres de rayon dans ses mesures d’urgence directe. Le Québec est-il sur une autre planète que Tchernobyl et Fukushima? Des zones hautement contaminées se retrouvent dans un périmètre de 200 kilomètres autour de Fukushima. Alors que le Ministère de l’agriculture et des pêches du Québec considère un périmètre de 70 kilomètres pour les légumes, les citoyen(e)s sont-ils moins important(e)s qu’une patate?

Puisqu’Hydro-Québec n’effectue le suivi que sur 8 kilomètres, à 14h00, une simulation d’un panache radioactif aura lieu par un lancer de ballons et de trois sondes munies d’un dispositif de positionnement par satellite. Le lancement se fera à partir du quai de Champlain (à l’est de Trois-Rivières, près de l’Église de Champlain). Nous pourrons ainsi suivre le panache symbolique, en temps réel et ce, sur plusieurs centaines de kilomètres. Il sera possible de suivre le panache sur le site suivant : sisur.org

Suite à l’événement, une cinquantaine de citoyen(ne)s  « liquidateurs », c'est-à-dire ceux et celles qui interviennent sur le front lors d’accidents nucléaires, se déplaceront dans un rayon de 30 kilomètres, c'est-à-dire le périmètre désigné hautement radioactif par le gouvernement japonais. Ils-elles sensibiliseront la population locale.
Nous invitons la population à se questionner, à s’informer et à joindre la majorité des québécois qui demande le déclassement de Gentilly-2.

Par cette action d’envergure, le groupe dénonce les risques nucléaires de la centrale Gentilly-2 et les mesures d’urgences laxistes du gouvernement et d’Hydro-Québec. Au-delà des catastrophes recensées aux 10 ans, des accidents annuels et des incidents réguliers, l’accumulation de substances toxiques dans notre habitat est quotidienne (bioaccumulation de radionucléides dans la chaîne alimentaire).

Nous tenons à rappeler que la catastrophe la plus probable à court terme, en cas de réfection ce seront les finances publiques du Québec, à la grande joie d’une poignée d’actionnaires.

De plus le risque le plus grand que nous courons est l’instance même de régulation de l’industrie nucléaire : la Commission Canadienne de sûreté nucléaire. Cette Agence fédérale est sous la gouverne d’un ministère promoteur de l’industrie nucléaire. Elle n’est ni transparente, ni impartiale.

Si notre santé et notre économie sont menacées par le nucléaire, notre démocratie l’est par l’industrie.
Ni centrale nucléaire, ni mine d’uranium, plus jamais de Fukushima…

Sortons le Québec du nucléaire. 

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Pour informations :

SISUR Marc Fafard
Cel. :             (418) 961-3517      
Courriel : mailto:fafard.marc@gmail.com

Sept-Îles sans uranium et Centricois(es) et Mauricien(ne)s pour le déclassement nucléaire
Sébastien Bois Tel. :             (819) 377-9006      
Courriel : declassementnucleaire@gmail.com

9 mars 2012

Des chercheurs veulent abolir les frais de scolarité



23 janvier 2012 | 18h15
ARGENT  
L'élimination des droits de scolarité universitaires permettrait au gouvernement du Québec d'économiser de l'argent, selon un rapport de l'Institut de recherche en économie contemporaine (IREC).  

Langue du travail


OTTAWA | Un projet de loi du NPD visant à obliger les entreprises situées au Québec, mais qui relèvent du fédéral, à offrir un environnement de travail en français à leurs employés est mort à la Chambre des communes.
Le projet de loi, intitulé Loi modifiant le Code canadien du travail, a été rejeté à 90 contre 185 lors d’un vote en deuxième lecture hier soir.
Le projet de loi parrainé par le député néo-démocrate de Trois-Rivières, Robert Aubin, n’a pas réussi à recevoir l’appui du gouvernement Harper, ainsi que celui des députés libéraux et bloquistes.
Le projet de loi visait notamment à obliger les entreprises visées – telles que les banques et les entreprises de transport aérien – à s’assurer que leurs travailleurs puissent exercer leurs fonctions et recevoir des communications internes en français.

Lire la suite :

http://www.journaldemontreal.com/2012/02/29/le-projet-de-loi-du-npd-rejete