Le Quotidien
J'avais 8 ans et on me bourrait déjà les oreilles à l'école avec les vertus du bilinguisme au Québec. Au secondaire, on ne cessa de me répéter qu'il fallait absolument apprendre l'anglais pour espérer percer le marché du travail. Idem à l'université, là où j'ai poursuivi mes études en littérature française en me fichant bien si je devais posséder ou pas la langue anglaise pour décrocher un travail.
Cela ne s'est pas avéré nécessaire et j'ai enseigné quelques années le français dans des écoles d'immersion, question de faire partager ici au Québec, l'amour de ma langue à des anglophones en provenance de Toronto ou de Vancouver. Notre langue française, il nous faut l'imposer plus que jamais en notre terre d'Amérique, tel un drapeau posé aux quatre vents. Il nous faut l'aimer, avant qu'elle ne s'amenuise en notre voix ou qu'elle ne nous glisse des doigts.
Évitons sa mort annoncée. Francophones du Québec, restons vigilants! La langue française témoigne de notre passé et fermente les mots de notre avenir. Elle demeure présente à nous redire. Elle nous situe en notre décor. Elle nous abrite! Au coeur même de Montréal, elle se fait minoritaire. L'unilinguisme anglais dans les entreprises du Québec est inacceptable.
Alors, un entraîneur unilingue anglais à la barre du Canadien de Montréal, cela est inconcevable.
Yvan Giguère, Saguenay,
Fondateur du Concours national de paroliers de langue française
Publié le 30 décembre 2011 à 09h51 | Mis à jour à 09h51
http://www.cyberpresse.ca/le-quotidien/opinions/carrefour-du-lecteur/201112/30/01-4481795-sachons-defendre-notre-voix.php
J'avais 8 ans et on me bourrait déjà les oreilles à l'école avec les vertus du bilinguisme au Québec. Au secondaire, on ne cessa de me répéter qu'il fallait absolument apprendre l'anglais pour espérer percer le marché du travail. Idem à l'université, là où j'ai poursuivi mes études en littérature française en me fichant bien si je devais posséder ou pas la langue anglaise pour décrocher un travail.
Cela ne s'est pas avéré nécessaire et j'ai enseigné quelques années le français dans des écoles d'immersion, question de faire partager ici au Québec, l'amour de ma langue à des anglophones en provenance de Toronto ou de Vancouver. Notre langue française, il nous faut l'imposer plus que jamais en notre terre d'Amérique, tel un drapeau posé aux quatre vents. Il nous faut l'aimer, avant qu'elle ne s'amenuise en notre voix ou qu'elle ne nous glisse des doigts.
Évitons sa mort annoncée. Francophones du Québec, restons vigilants! La langue française témoigne de notre passé et fermente les mots de notre avenir. Elle demeure présente à nous redire. Elle nous situe en notre décor. Elle nous abrite! Au coeur même de Montréal, elle se fait minoritaire. L'unilinguisme anglais dans les entreprises du Québec est inacceptable.
Alors, un entraîneur unilingue anglais à la barre du Canadien de Montréal, cela est inconcevable.
Yvan Giguère, Saguenay,
Fondateur du Concours national de paroliers de langue française
Publié le 30 décembre 2011 à 09h51 | Mis à jour à 09h51
http://www.cyberpresse.ca/le-quotidien/opinions/carrefour-du-lecteur/201112/30/01-4481795-sachons-defendre-notre-voix.php