LE FIN FOND DU PROBLÈME
Devant les graves questions qui se posent au Québec, j’ose émettre les idées suivantes, en me référant à mes expériences personnelles et au livre de Ronald Rudin “FAIRE DE L’HISTOIRE AU QUÉBEC.”
1. Il faut d’abord trouver les causes profondes du DOUBLE NON que notre peuple s’est dit à lui-même en 15 ans (et qui risque de se répéter).
2. À mon avis, cela provient de ce qu'on enseigne l’histoire « à l’envers » au primaire et au secondaire, depuis 70 ans, au Québec. On peut ajouter la très puissante propagande fédéraliste et l’action des radios poubelles.
3. Pour en sortir : de toute urgence, les dirigeants souverainistes doivent prendre conscience de cette DÉRIVE MAJEURE. Se convaincre eux-mêmes de ce phénomène anormal et trouver des façons rapides d’y remédier.
4. En cinq ans, on pourrait contrer les effets destructeurs de cet enseignement négatif de l’histoire. Il faut rebâtir l’identité et la fierté de l’ensemble des Québécois puisqu’on veut et qu’on doit procéder avec l’appui du peuple.
5. À plus long terme, pour assurer la solidité de la démarche, il faut définir ce que doit être l’enseignement de l’histoire au primaire et au secondaire dans un pays menacé comme le Québec, pour former des citoyens fiers et libres.
Au Québec plus qu’ailleurs, les historiens et les élites proclament haut et fort que L’HISTOIRE NE DOIT SERVIR AUCUNE CAUSE... qu’elle doit être OBJECTIVE à 200% !!! Cela n’est pas vrai, comme l’a démontré Ronald RUDIN dans son ouvrage : FAIRE DE L’HISTOIRE AU QUÉBEC.
En fait, aucun historien n’est vraiment objectif. Ceux qui prétendent l’être le sont le moins. Au Québec, pays dominé, l’enseignement de l’histoire sert les dominants depuis 60-70 ans. Il est là le fin fond du problème.
Les dirigeants souverainistes doivent se convaincre eux-mêmes d’abord, et convaincre le reste de notre élite que nous avons le DROIT et le DEVOIR d’utiliser l’HISTOIRE pour engendrer de la fierté chez nos jeunes, leur faire ADMIRER les ancêtres qui ont bâti le pays, les plus grands comme les plus humbles (le fédéral le fait depuis longtemps à sa façon). Arrêtons de nous rapetisser.
Onil Perrier
août 2011
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