Leçon d'économie et de calcul en période de crise mondiale.
Leçon d'économie et de calcul en période de crise mondiale.
Ça se passe dans un village qui vit du tourisme, sauf qu'à cause de la crise
il n'y a plus de touristes. Tout le monde emprunte à tout le monde pour
survivre. Plusieurs mois passent, misérables.
Arrive enfin un touriste qui prend une chambre.
Il la paie avec un billet de $100. Le touriste n'est pas aussitôt monté à sa
chambre que l'hôtelier court porter le billet chez le boucher, à qui il doit
justement cent dollars.
Le boucher va aussitôt porter le même billet au paysan qui
l'approvisionne en viande.
Le paysan, à son tour, se dépêche d'aller payer sa dette à la
parépatéticienne du village à laquelle il doit quelques gloutonnes
"Fellacionês", (un délicieux met exotique originaire de la gastronomie
sicilienne).
La pute boucle la boucle en se rendant à l'hôtel pour rembourser l'hôtelier
qu'elle ne payait plus quand elle prenait une chambre à l'heure.
Comme elle dépose le billet de $100 sur le comptoir, le touriste, qui venait
dire à l'hôtelier qu'il n'aimait pas sa chambre et n'en voulait plus,
ramasse son billet et disparaît.
Rien n'a été dépensé, ni gagné, ni perdu. N'empêche que plus personne dans
le village n'a de dettes.
A la lumière de cette simple histoire, qui oserait encore prétendre que les
banques sont nécessaires?
N'est-ce pas ainsi que l'on se doit, ENTRE NOUS, de résoudre la crise
mondiale?
Au plaisir.
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