7 juin 2011

Recteur Jean Chrétien


Je vous invite à prendre connaissance de cette prise de position du professeur émérite Pierre Demers, Prix Papin-Archambault 2011.


GR

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Jean Chrétien, Docteur honoris causa de l'Université de Montréal.
Pierre Demers, Professeur honoraire.
Voilà un peu de ce que je trouve des paroles de notre Recteur en cherchant l'actualité sur la Toile du Québec : Jean Chrétien, Université de Montréal.

http://tvanouvelles.ca/lcn/infos/national/archives/2011/05/20110527-173219.html
"...M. Chrétien en soutenant la recherche universitaire publique au Canada».
Parmi les initiatives favorisées par Jean Chrétien dans le domaine de la recherche universitaire se retrouvent notamment la création de la Fondation canadienne pour l'innovation (FCI), le programme des Chaires de recherche du Canada et Génome Canada."
Ayant un esprit critique et parfois chagrin, je me demande si ces initiatives méritaient vraiment l'attribution d'un doctorat honorifique de la part de l'Université de Montréal. Elles ajoutent au contentieux entre Ottawa et Québec sur le financement de l'éducation supérieure au Québec, en encourageant Ottawa et en décourageant Québec.
Selon la Constitution du Canada ou de ce qui en subsiste, l'éducation est un pouvoir exclusivement québécois. Le geste de l'Université de Montréal m'apparaît comme une baffe envers Québec et ce que Québec représente comme affirmation de la langue française et de nos aspirations à l'indépendance.
Quant aux bénéficiaires des 3 programmes mentionnés, ils se trouvent placés dans une situation gênante, puisqu'il ne faut pas mordre la main qui vous nourrit, de discrète contrainte existentielle. Il est évident que ces programmes sont de propagande politique anti-québécoise, anti-française et anti-indépendantiste. Ils sont un usage subreptice des fonds publics résultant de nos impôts à Ottawa et nous donnent une raison de plus de cesser de payer des impôts à Ottawa.
Dans ses paroles de présentation, je ne vois pas que notre Recteur ait placé des réserves sur les points litigieux que je signale. Pourtant, l'Université de Montréal se présente quand c'est opportun comme championne de la langue française (restant il est vrai muette ou discrète sur la souveraineté).

Le mot Québec en est absent, le mot Canada apparaît ou transparaît 5 fois.
  Ma conclusion : quelle pitié d'être à ce point dépendant d'une couronne à cheval sur l'Atlantique, tantôt gant de fer et tantôt de velours selon ce qui lui paraît nécessaire ou suffisant pour nous garder dans sa gouverne.
Juin 2011. c3419@er.uqam.ca
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