POUR UN QUÉBEC FORT !
Le seul parti pour un Québec français mur à mur |
Dans son discours inaugural, le premier ministre libéral Jean Charest se donnait cinq ans pour mettre sur pied des programmes d'anglais intensifs en 6e année à la grandeur du Québec. Selon cette formule, la moitié de la 6e année sera consacrée uniquement à l'apprentissage de l'anglais. En novembre dernier, les libéraux adoptaient également en conseil général une proposition pour que le gouvernement mette en place un projet-pilote de programme collégial bilingue où les cours seraient offerts en français et en anglais.
En point de presse pour réagir au discours inaugural, la chef péquiste Pauline Marois affirmait sur l'apprentissage intensif de l'anglais en 6e année : « Ce n'est pas une mauvaise idée. Nous avons la même ». La semaine dernière, son porte-parole en matière de langue, Pierre Curzi, écrivait dans La Presse que si le PQ s'était engagé à « étendre l'application de la Charte de la langue française au collégial, celle-ci devra s'accompagner d'un apprentissage intensif de l'anglais pour tous les élèves du Québec ».
De son côté, l'Action démocratique adoptait lors de son dernier congrès une proposition visant à « instaurer le bilinguisme dans l'éducation ». Le 16 février dernier, le chef adéquiste déposait à l'Assemblée nationale une motion appuyée par les libéraux pour défendre la liberté de choisir la langue d'enseignement dans les cégeps.
Les partisans du Québec français n'ont rien à attendre non plus de Québec solidaire. Leur seul représentant à l'Assemblée nationale, Amir Khadir, affirmait au quotidien Le Soleil s'opposer au prolongement de la loi 101 au collégial pour des raisons de « droits individuels » et favoriser « l'amélioration de la qualité de l'enseignement de l'anglais dans nos réseaux scolaires publics ».
Le Parti indépendantiste reste donc le seul parti pour un Québec français :
« État-Nation français mur à mur : abolition du bilinguisme institutionnel et imposition de l'empire de notre langue nationale sur l'ensemble de notre territoire national et dans toutes les sphères de notre vie nationale (administration et communications de l'État, justice, éducation, santé, travail, affichage, etc.) ; financement public d'un seul réseau d'éducation fonctionnant dans notre langue nationale des CPE à l'université et obligation pour tous de le fréquenter ; francisation des entreprises, peu importe leur taille ; financement public d'un seul CHU français à Montréal ; rétablissement des COFI pour assurer l'intégration des immigrants à notre Nation ; sélection des immigrants en fonction de leur maîtrise du français. »
Jean-Roch Villemaire – Membre du P.I. de la région de Montréal -
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