1 mars 2011

Symboles religieux et culture

Bonjour, permettez-moi de copier/coller un texte d'un ami qui a écrit sur le crucifix suite à l'actualité des derniers jours à propos du jugement du Tribunal des droits de la personne du Québec qui ordonne à la Ville de Saguenay et au maire Jean Tremblay de cesser de réciter la prière aux séances du conseil municipal et de retirer tous les symboles religieux des salles où se tiennent les assemblées publiques.
André Lepage



Yves Saint-Denis, M.A, D.Ph.
1903, route du Long-Sault, C.P. 193, Chute-à-Blondeau, KOB 1BO
tél. et télec. (613) 632-7576 / courriel saintdenis@sympatico.ca
“Dieu et patrie” “Nous sommes, nous serons” “L’avenir est à ceux qui luttent”
“J’ai dans l’âme une fleur que nul ne peut cueillir” “Jusqu’au bout !”
« Je suis fils de ces vieux Normands qui aimaient tant l'Angleterre qu'ils l'ont prise. »

Le 20 février 2011
Symboles religieux et culture

Les accommodements déraisonnables sévissent toujours. En janvier 2007, nous avions dénoncé le petit chef Boisclair l’éphémère, qui parlait d’enlever le crucifix, un symbole inaliénable de la culture québécoise, du mur de l’Assemblée nationale. Et cette saga continue. La petite justice dit oui aux arrivants arabes musulmans et à leur kirpan, mais non aux symboles religieux du peuple catholique français très largement majoritaire qui fonda ce pays il y a 400 ans.
Les Québécois n’en finissent plus de rogner, de gruger dans l’essence même de leur culture. Au nom du grand éteignoir qui a pour appellation la rectitude politique, le Québec, qui devrait consacrer toutes ses énergies à s’affirmer en tant que pays français d’Amérique, se barbouille de plus en plus des teintes délavées du nationalisme civique. Par atavisme : esprit de soumission, mentalité de colonisé, politesse poussée au-delà des limites normales, tendance à l'autoflagellation... notre peuple français d'Amérique s'est-il trop longtemps laissé manger la laine sur le dos ? Faut-il arrêter de prier parce qu’une femme le veut au Saguenay ? Qu’en pense donc la majorité silencieuse ? Belle affaire que cette notion de laïcité qu’on a tant galvaudée.
Plus que le symbole chrétien par excellence, le crucifix plonge à la racine même de la culture française, canadienne-française, québécoise. Les trois composantes qui en font intrinsèquement partie, sont la langue, la foi et l’histoire. L’abandon marqué de la pratique religieuse traditionnelle, qui commandait l’observance du précepte dominical, est une chose. Mais le catholicisme qui a présidé aux fondements même de ce pays et particulièrement de sa métropole montréalaise (Ville-Marie, fondation religieuse) en est une autre. Si l’Église a reculé, chez beaucoup la foi demeure.
Les Canadiens français ont déjà trop perdu l’apanage de leurs symboles, que ce soit la feuille d’érable verte, symbole des Patriotes révolutionnaires, le castor industrieux ou encore l’hymne national. Ici même en Ontarie, quelle place faisons-nous au crucifix dans chaque classe de nos écoles catholiques françaises ? L’automutilation, pratiquée hélas par des descendants aux réminiscences de colonisés, a assez duré. Au nom de notre foi, de notre histoire, de notre culture, gardons nos prières et le crucifix et redonnons lui sa place !
Yves Saint-Denis, Ph. D.

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