J’ai rêvé que les Québécois
avaient gagné le référendum pour de l’indépendance de la nation québécoise par
68%.
L’Assemblée nationale, réunie
pour la circonstance, proclama l’indépendance
du Québec, sitôt les résultats connus.
Des négociations de toutes
sortes s’engagèrent alors. Les gouvernements concernés négocièrent ardemment.
Les plus hautes cours, l’une après l’autre, se penchèrent finalement sur la
légalité elle-même de l’indépendance du Québec.
Imaginez que, dans ce beau
rêve, Londres, Son Altesse Royale et la Chambre des communes finirent par déclarer
inconstitutionnelle, illégale l’indépendance du Québec.
Mais voilà il y avait déjà 18
mois que l’opinion publique était fortement manipulée. On l’avait rendue quelque
peu apeurée.
Les sondages donnèrent un
effritement de l’opinion publique.
Je voyais la chambre des
Lords prit d’un fou rire méprisant.
Et puis, hop, je me suis
éveillé.
Comme c’est drôle, me suis-je
dit, c’est exactement la même chose qui arriva à Auralia en 1933, en Australie
de l’ouest. (En passant, il est dit que trois ans après cette débandade le
parti qui avait mené Auralia* à l’indépendance n’existait même plus).
Ce songe veut mettre en garde
les indépendantistes de ce qui pourrait se produire même après un référendum
gagnant, même après l’indépendance nationale.
Nos dirigeants devront se
garder d’être naïfs.
Chers compatriotes, il faut bien préparer l’opinion publique.
Alain Raby
4 place de l’église
Saint-Jean-Port-Joli
418-598-9318
* Recherchez Auralia chez
Google
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