Salut
Pour ceux qui veulent mieux comprendre la faillite du capitalisme, les pertes de 40 G$ de la Caisse de dépôt et de placement du Québec. (CDPQ)
Les abus des requins financiers abuseurs du système qui devraient être sanctionnés ou emprisonnés, etc
Ce film devrait être traduit ( actuellement sous-titré ) en fançais et présenté à une heure de grande écoute à toutes les stations simultanément comme un discours à la nation du PM pour mieux faire comprendre au peuple COMMENT se fait avoir par les conseiller gouvernementaux.
J-Paul
Pour mieux comprendre la faillite du capitalisme ( les pertes de 40 G $ de la caisse de dépôt)
c’est le film à voir dès maintenant disponible à vendre ou à louer à votre vidéo-club
Inside Job
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Inside Job est un film documentaire américain qui traite de la crise financière de 2007-2010.
Il a été produit, écrit et réalisé (en 2010) par Charles H. Ferguson. C Ferguson est un réalisateur et cinéaste spécialisé dans les questions de sciences politiques, titulaire d'un doctorat en science politique obtenu au M.I.T. en 1989. Il a été nommé à l'Oscar pour un précédent documentaire No end in sight, consacré à l'occupation américaine de l'Iraq ; Prix Spécial du Jury à Sundance[1], les Prix du meilleur documentaire des cercles de critiques de New York et de Los Angeles[1], et nommé à l’Oscar du meilleur documentaire [1]).
Le film a été projeté au festival de Cannes en mai 2010[2]. Charles Ferguson dit avoir conçu ce film « avec l'espoir qu'en moins de deux heures, il permette à tout le monde de comprendre la nature fondamentale et les causes de ce problème » [1].
C’est la voix de l’acteur Matt Damon, bien connue des américains, qui narre les actions ou réactions des services financiers et du gouvernement, geste jugé « assez audacieux de la part de l'acteur » selon l'un des viewer-reporters du film [2]
C’est la voix de l’acteur Matt Damon, bien connue des américains, qui narre les actions ou réactions des services financiers et du gouvernement, geste jugé « assez audacieux de la part de l'acteur » selon l'un des viewer-reporters du film [2]
Synopsis
Inside Job est le premier film qui tente de fournir une analyse exhaustive de la crise financière mondiale qui a émergé en 2008, qui était évitable, car, selon le réalisateur, pour que la Grande Dépression et la crise de 1929 ne puisse pas se reproduire, « des mécanismes avaient été mis en place, qui ont protégé les États-Unis de toute crise financière jusqu’en 2008 »[1]. Mais, « avec la dérégulation progressive du secteur financier, les années 80 ont vu l'émergence d'une industrie de plus en plus criminelle, dont les « innovations » ont provoqué une succession de crises financières. Chaque crise était pire que la précédente, et pourtant, au vu des enjeux d'enrichissement et du pouvoir croissant de l'industrie, chacune a envoyé très peu de gens derrière les barreaux » [1]. C. Fergusson fait aussi remarquer qu’en dépit « des fraudes qui ont provoqué des milliers de milliards de pertes, personne n'est allé en prison »[1]. Le film donne la parole à des experts qui avaient annoncé cette crise, et qui à l’époque n'avaient pas été écoutés ou jugés être des cassandres. Selon la présentation faite du film par Sony Pictures ; Inside Job dévoile aussi « l'émergence d'un business dénué de tout scrupule et expose les relations scandaleuses qui ont corrompu la politique, les autorités de régulation et le monde universitaire » [1].
Cette crise est la plus importante depuis celle « la Grande Dépression » de 1929. Son coût a été estimé à plus de 20 000 milliards de dollars. Elle a causé une perte d’emploi pour des millions de gens, qui ont aussi perdus pour certains leur retraite, leur maison, leurs économies. Elle a entraîné un effondrement financier mondial.
Le film s’appuie sur une recherche exhaustive et de nombreux témoignages, présentés sous forme d’extraits d’ entrevues avec les principaux initiés financiers, politiciens, journalistes et universitaires réputés experts de ces questions. Ainsi se spectateur peut-il écouter les réponses ou commentaires de Nouriel Roubini, Barney Frank, George Soros, Eliot Spitzer, Charles R. Morris et d'autres ou de lobbyistes qui ont défendus ou défendent les banques.
À propos du film Inside Job
Un film à voir absolument. Inside Job est un film prodigieux sur la crise financière, très différent dans sa facture, son écriture et son propos des récentes productions hollywoodiennes traitant du même sujet.
Inside Job
http://www.youtube.com/watch?v=X2DRm5ES-uA
Commentaire des Inrocks
http://www.lesinrocks.com/cine/cinema-article/t/53542/date/2010-11-16/article/inside-job-1/
Réalisé par Charles Ferguson, le film met en scène les acteurs réels de la crise des « subprimes », dirigeants de la Fed, des banques, hommes politiques, universitaires ou tenancières de maisons closes etc. ... Les images sont superbes par leur expressivité, la vigueur et la nervosité du montage. La voix off de Matt Damon donne encore plus de profondeur à ce superbe film.
http://www.youtube.com/watch?v=X2DRm5ES-uA
Commentaire des Inrocks
http://www.lesinrocks.com/cine/cinema-article/t/53542/date/2010-11-16/article/inside-job-1/
Réalisé par Charles Ferguson, le film met en scène les acteurs réels de la crise des « subprimes », dirigeants de la Fed, des banques, hommes politiques, universitaires ou tenancières de maisons closes etc. ... Les images sont superbes par leur expressivité, la vigueur et la nervosité du montage. La voix off de Matt Damon donne encore plus de profondeur à ce superbe film.
Il s'agit d'un documentaire réalisé à partir d'interviews des principaux protagonistes de la crise. Certains de ceux-ci ont refusé de se soumettre à l'exercice, d'autres le font avec une candeur désarmante ou un cynisme à peine supportable.
Le film apporte souvent un éclairage nouveau sur certains événements ou certaines décisions. Il ouvre de nombreuses pistes de réflexion. La tonalité générale est pessimiste, tout semble redevenu comme avant : la prochaine crise se prépare, Wall Street a conservé le contrôle et le système financier en a profité pour accroître son pouvoir.
Le film apporte souvent un éclairage nouveau sur certains événements ou certaines décisions. Il ouvre de nombreuses pistes de réflexion. La tonalité générale est pessimiste, tout semble redevenu comme avant : la prochaine crise se prépare, Wall Street a conservé le contrôle et le système financier en a profité pour accroître son pouvoir.
Barack Obama à complètement échoué dans son effort de régulation, à supposer qu'il ait jamais voulu l'entreprendre. Charles Ferguson met l'accent sur l'ambigüité du personnage et met en évidence à quel point le président américain est solidement « encadré » par une garde rapprochée issue des milieux financiers les plus hostiles aux réformes et à la mise en cause de leurs privilèges.
Dominique Strauss Kahn et Christine Lagarde qui sont présentés dans l'affiche du film comme faisant partie du « casting » s'en tirent plutôt bien. On notera la fraîcheur de la réponse de notre ministre à la question posée par Fergusson : " A l'annonce de la chute de Lehman comment avez vous réagi ?" "J'ai dit Holy cow " " Ah la vache" en français...
Dominique Strauss Kahn et Christine Lagarde qui sont présentés dans l'affiche du film comme faisant partie du « casting » s'en tirent plutôt bien. On notera la fraîcheur de la réponse de notre ministre à la question posée par Fergusson : " A l'annonce de la chute de Lehman comment avez vous réagi ?" "J'ai dit Holy cow " " Ah la vache" en français...
L'un des éléments les plus intéressants du film est la très sévère mise en cause des grandes universités américaines, si prisées par nos compatriotes. Elles sont à la source de l'idéologie de la dérégulation financière, laquelle est pour un large part à l'origine de la crise. Mais c'est aussi l'ensemble du système académique américain qui est montré du doigt. Le film met en évidence l'ampleur et la nature particulièrement perverse des conflits d'intérêt qui traversent cet univers peuplé d'enseignants tous très engagés dans le conseil et la participation aux organismes dirigeants et de contrôle de la plupart des entreprises financières. De ce point de vue, les réponses des intéressés laissent sans voix, elles sont consternantes.
Les réponses des responsables des agences de notation sont tout simplement effarantes. La vigueur des auditions des grandes commissions d'enquêtes du Capitole est en revanche à l'honneur de la démocratie américaine.
Dans la grande tradition dramatique, « Inside Job » mêle à la fois le tragique à la comédie. Du début à la fin on est affligé par le spectacle mais on rit très souvent. Jaune bien entendu.
Ce qui donne du poids aux interviews de Charles Fergusson et qui l'a rendu crédible auprès de ceux qui ont accepté de répondre à ses questions (il faut reconnaître à ceux-ci une certaine forme de franchise et de courage), est qu'il est lui-même un « insider » puisqu'il doit sa fortune à la bulle internet. Il connaît donc parfaitement le milieu, les codes et les mentalités. Il s'était distingué déjà en 2007 par un film sur l'engagement américain en Irak. Primé aux Oscars ce film n'a jamais été distribué en France.
Inside Job remplace à lui seul la plupart des articles et des livres écrits sur le sujet ces derniers mois. Si l'on a pas encore compris ce qui s'est passé et surtout ce qui va se passer, c'est l'occasion de mettre de l'ordre dans nos idées. On peut craindre cependant que, pour des raisons faciles à imaginer, ce film ne rencontre pas dans les médias tout l'écho qu'il mériterait, aussi bien aux États-Unis qu'en Europe.
http://www.dailymotion.com/video/xfk3bs_inside-job-film-sur-les-banksters_webcam
après la pub avec sous-titre en français
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