2 avril 2011

Un gouvernement péquiste exclurait désormais l'anglais du cours primaire.

Bonjour Gilles,
Explique-moi, Gilles : qu'est-ce que : «  Mais comme pour se faire excuser, le PQ compte proposer des mesures pour améliorer l'enseignement de l'anglais aux paliers inférieurs.  »
Est-ce le primaire ? Ou le secondaire et le cégep ?
Le titre porte à confusion...
Le PQ doit faire plus que d'exclure l'anglais au primaire il doit aussi améliorer la qualité de l'enseignement de la langue, remettre les cours d'Histoire et de géographie nationale à tous les paliers de l'instruction publique.
Il doit aussi faire un État-Nation français mur à mur : abolition du bilinguisme institutionnel et imposition de l'empire de notre langue nationale sur l'ensemble de notre territoire national et dans toutes les sphères de notre vie nationale (administration et communications de l'État, justice, éducation, santé, travail, affichage, etc.) ; financement public d'un seul réseau d'éducation fonctionnant dans notre langue nationale des CPE à l'université et obligation pour tous de le fréquenter ; francisation des entreprises, peu importe leur taille ; financement public d'un seul CHU français à Montréal ; rétablissement des COFI pour assurer l'intégration des immigrants à notre Nation ; sélection des immigrants en fonction de leur maîtrise du français.
(PI)
André L.

Un gouvernement péquiste exclurait désormais l'anglais du cours primaire.

Vers un nouveau rapport à la langue



Le Parti québécois a mis du temps à réagir à la proposition, qui — comme tout ou presque chez Jean Charest — comportait un élément tactique impor­tant.

La formation de Pauline Marois s'apprête à marquer un grand coup en lien avec le débat des langues à son congrès d'avril: elle entérinera la pro­position controversée d'appliquer la loi 101 au cégep.

Mais comme pour se faire excuser, le PQ compte proposer des mesures pour améliorer l'enseignement de l'anglais aux paliers inférieurs.

Cette semaine, le critique en matière de langue Pierre Curzi révé­lait la position du PQ, qui rejette finalement la pro­position du premier ministre.

Un gouvernement péquiste exclurait désormais l'anglais du cours primaire.

Il rapatrierait les quelque 800 heures d'enseignement de l'anglais du primaire et du se­condaire dans les trois premières années du se­condaire.

Le primaire serait désormais consacré à l'apprentissage de la langue nationale, le français. «Ce qu'on ne dit plus et ce qu'on devrait redire, a noté Pierre Curzi au détour d'une phrase, c'est que ce qui est prioritaire au Québec, c'est une très solide maîtrise du français.»

Antoine Robitaille

Le Devoir

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